François Asselin, président national de la CGPME, est venu dire à Laval, tout le mal qu'il pense du détricotage de cette loi qui devait faciliter le quotidien des entrepreneurs et relancer l'emploi. « L'idée de départ n'était pas sotte mais aujourd'hui cette loi s'apparente à un projet politique. Nous sommes amères car c'était parti dans le bon sens », a-t-il confié aux adhérents mayennais.
Le gros point noir du projet est le “3CP”, en clair le Compte Personnel de Prévention de la Pénibilité. « Par exemple, avec ce dispositif par exemple, toutes les entreprises, quelle que soit leur activité, devront identifier et recenser tous les points de pénibilité. En prenant de telles décisions la France tend à devenir le seul pays qui invente des lois contre l'économie. Il y a un vrai décalage entre le contenu des lois et la réalité du terrain. Le gouvernement fait du principe de précaution, un principe d'inaction. » Et pour le patron de la CGPME, face à ces complications supplémentaires, « pour s'en sortir, certains chefs d'entreprises sous-traiteront aux auto-entrepreneurs ou feront appel aux travailleurs détachés. “L'ubérisation” de l'économie est en marche. »
Le syndicat patronal s'est associé à la Fédération du bâtiment et à la FNSEA pour « passer à une nouvelle étape courant avril. On va finir par grogner un peu plus fort », prévient François Asselin.
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