La préfecture a de nouveau réuni sa cellule de veille autour du loup. L'objectif reste inchangé : suivre la situation au plus près et organiser la réponse en cas d'attaque dans les élevages. Réunie lundi 1er décembre, la cellule a fait un point sur la présence du loup dans le département de la Mayenne.
Pas de dégât depuis le 1er mars, mais une vigilance
L'animal avait déjà été confirmé en début d'année lors d'une première rencontre, le 7 février. Entre janvier et février, cinq dégâts avaient été relevés sur des troupeaux. Notamment, fin janvier, début février, trois agneaux avaient été tués à Fougerolles-du-Plessis, Vieuvy et Montenay. Le prédateur avait été aperçu dans la commune d'Alexain : pelage sombre, il s'agissait d'un solitaire, probablement chassé de sa meute. Toutes les attaques avaient été confirmées par l'Office français de la biodiversité et les éleveurs avaient été indemnisés par l'État. Depuis le 1er mars, aucun nouveau dommage n'a été signalé. La préfète a annoncé le maintien des aides pour l'année suivante. Elles concernent les éleveurs d'ovins et de caprins dont les troupeaux subiraient des attaques. Le dispositif reste donc actif.
Une fiche pour signaler
La préfecture rappelle qu'une fiche réflexe est en ligne. Elle détaille la manière de signaler rapidement une trace ou un soupçon de présence. Les contacts restent identifiés : l'OFB pour les indices sans dommage, la direction départementale des territoires en cas d'animal touché, et son service économique pour les questions d'aides. Une adresse dédiée centralise enfin tout autre renseignement. La cellule de veille continuera de suivre l'évolution de la situation, dans un département où la présence du loup n'a plus donné lieu à incident depuis le printemps.
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