La décision communiquée ce midi par la Ligue de football professionnel (LFP) de faire rejouer le match entre le SC Bastia et le Stade lavallois, annulé le 24 octobre en raison de la tempête Benjamin, ne passe pas en Corse. Les Bastiais, qui espéraient obtenir la victoire sur tapis vert, dénoncent un traitement inéquitable et pointent du doigt un possible conflit d'intérêts au sein de la Commission des compétitions.
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Un Mayennais parmi la Commission
En effet, un Mayennais figure parmi les membres de cette instance, et pas n'importe lequel : Christian Duraincie, ancien président du Stade lavallois (2014 – 2017). Une coïncidence qui n'a pas échappé aux supporters corses, prompts à y voir la main d'un ancien dirigeant lavallois dans une décision favorable à son ancien club.
Contacté par ICI Mayenne, Christian Duraincie a toutefois assuré ne pas avoir pris part au vote final, invoquant "un esprit de déontologie" pour se retirer de la délibération. Une précaution éthique, mais insuffisante pour calmer la colère insulaire.
Les réactions n'ont pas tardé
Sur les réseaux sociaux, les réactions se sont multipliées. Le tennisman corse Laurent Lokoli a ironisé : "Le hasard fait bien les choses, surtout quand son ancien président fait partie de la fameuse commission." D'autres internautes, plus virulents, "on va vous crever", ont crié à la "corruption", tandis que certains appelaient à plus de mesure. "Ayons un peu de fierté, les matchs se gagnent sur le terrain, pas sur tapis vert", a écrit un supporter du SCB.
Entre soupçons, colère et appels à la raison, le Bastia – Laval du 25 novembre s'annonce déjà sous haute tension.
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