Le pilote a parlé. Le Stade lavallois a obéi. Point. Pas de complot, pas de stratégie obscure. Juste la vie des joueurs, de leurs familles et du staff qui prime sur un match.
Oui, c'est vrai, certains joueurs ont un instant pensé à prévenir leurs proches : "On décolle quand même, on risque notre vie, mais on doit y aller car les supporters bastiais et certains journalistes nous attendent". Heureusement, personne n'a eu à prendre ce risque.
On peut presque imaginer la scène. Olivier Frapolli sautant dans le cockpit, Jimmy Roye en co-pilote, les Tango à bord pour défier la tempête. Ça aurait fait un beau film catastrophe, digne de Top Gun version Ligue 2. Mais le club a choisi la raison et non l'héroïsme cinématographique.
Prudence avant tout, football après
Le match oppose l'avant-dernier au dernier du classement. Tension maximale sur le terrain, oui, mais rester lucide est essentiel. Pas de pleurs sur X, pas de polémiques inutiles : on parle de football, pas d'une aventure aérienne suicidaire. Et si certains se souviennent d'Emiliano Sala, tragiquement disparu en janvier 2019, le rappel est clair : la prudence dans un avion n'est pas négociable.
Reste que ce vendredi, le Stade lavallois n'a fait que suivre le jugement du pilote. Une décision de bon sens qui sauve peut-être des vies et place le club du côté de la lucidité. Sportivement, le match sera reporté, mais moralement, le club mérite tous les applaudissements possibles. Peu importe la décision de la LFP, qui communique que "le dossier sera prochainement examiné par la Commission des Compétitions".
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