Depuis son arrivée au début du mois de septembre, Nadège Baptista passe le plus clair de son temps sur le terrain, à la rencontre des agriculteurs, des acteurs locaux et des institutions. La nouvelle préfète de la Mayenne a tout particulièrement ciblé le sujet de la santé et notamment l'accès aux urgences, qui connaîtra de fortes modifications d'organisation début novembre. L'enjeu est clair. Retrouver un fonctionnement 24h/24, 7j/7 du service d'accueil des urgences sur le territoire. "Notre objectif, c'est le 24h/24 et nous le visons pour 2026, explique la préfète de la Mayenne. Je porte cet enjeu avec le directeur de l'Agence régionale de Santé, Jérôme Jumel. Nous devons avoir les moyens d'accueillir les urgences. Nous fonctionnons en prenant en compte la réalité du terrain : il faut coordonner les urgences, gérer l'amplitude… C'est un rééquilibrage."
Samu délocalisé, Smur recentré
Les urgences se composent de trois pôles : le service d'accueil des urgences, le Samu et le Smur. Le Samu, à partir de novembre, sera transféré dans le Maine-et-Loire, permettant de transférer du personnel au service d'accueil des urgences. La mesure devrait durer six mois "à un an", précise la préfète de la Mayenne. Le Smur, véhicule d'urgence avec équipe médicale, quant à lui, sera centralisé au centre hospitalier de Laval, ayant vocation à rayonner sur l'ensemble du département. "Nous concentrons nos moyens en un lieu stratégique, rajoute la préfète. Cette disposition est transitoire, le temps de gagner en attractivité et de renforcer nos polarités."
Actuellement, le centre hospitalier de Laval accueille trois médecins venus des départements limitrophes dont la mission est de rendre viable le fonctionnement des urgences de Laval. Chacun s'occupe d'un des trois piliers des urgences.
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