L'Agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire met en place des mesures pour sortir le service d'accueil des urgences de la crise. L'objectif dans le temps long est de permettre une réouverture du service 24h/24 et 7j/7 "dans les meilleurs délais".
Pour cela, l'ARS a décidé, de déporter temporairement, pendant six mois, le Samu vers le Maine-et-Loire (49) à compter du 3 novembre 2025. L'objectif est de permettre à un médecin de rejoindre le service d'accueil des urgences. Ensuite, l'ARS a décidé de "structurer un Smur départemental" au centre hospitalier de Laval, soutenu par les équipes de Château-Gontier et Mayenne.
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Un "début d'espoir"
"En fermant une ligne de garde, on réinvestit dans le Smur ou les urgences", avait confié fin septembre le docteur Hussein Yassine, président du comité médical d'établissement en fin de mandat, évoquant un "début d'espoir pour un nouvel élan". En parallèle, trois médecins des hôpitaux du Mans, de Rennes et d'Angers, planchent pour réorganiser les trois lignes des urgences : le Smur, le Samu et le service d'accueil.
Ces solutions ont été trouvées dans le cadre du comité de suivi des urgences mis en place par l'ancienne préfète de la Mayenne, Marie-Aimée Gaspari. Sa successeure a repris la direction de ce comité, réalisé avec le directeur de l'ARS, Jérôme Jumels : la réunion du 29 septembre a débouché sur ces premières mesures d'urgence qui doivent assurer le fonctionnement, bon gré mal gré, du service des urgences de la Mayenne.
En 2024, le déport avait fait couler de l'encre
En septembre 2024, le déport pour les urgences de nuit du Samu 53 vers le Samu 49 avait vivement fait réagir les acteurs locaux. Finalement la décision avait été suspendue face à la fronde... Pour finalement trouver une nouvelle vie en septembre 2025.
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