Depuis quinze ans, Michel Labrette est bénévole à la médiation culturelle du Chaînon manquant. Son rôle est d'accueillir les scolaires et les publics empêchés sur les différents spectacles : "Par exemple, je m'occupe des bords de plateaux, à la fin de la représentation. Je lis le dossier pédagogique et j'amorce la discussion avec le public". Le plus dur est de s'assurer que tout le monde est à l'heure. "Pas question d'arriver en retard, affirme Michel. Une fois, il est arrivé que le groupe n'arrive jamais. C'était une grosse source de stress. J'ai appelé la responsable qui n'a pas décroché son téléphone. Ils ne se sont même pas excusés".
"J'étais là avant que le festival n'arrive à Laval".
En tant qu'ancien professionnel du milieu culturel, Michel Labrette mesure l'importance des festivals comme le Chaînon manquant : "J'étais là avant que le festival n'arrive à Laval. J'ai connu la fédération de Joël Breton, à Orléans, qui mettait en avant les nouvelles créations aux professionnels du milieu", raconte-t-il. Lorsque le sujet des coupes budgétaires est abordé, Michel grince des dents : "Le Chaînon a connu des hauts et des bas. Mais là, c'est une grosse secousse. J'ai signé la pétition". Toujours disponible en ligne, cette pétition regroupe les acteurs culturels du Pays de la Loire contre les décisions de la Région. Sur un ton plus léger, Michel Labrette évoque son coup de cœur de la saison : "In Limbo est un très beau spectacle pour les adolescents. C'est moderne, très réussi sur le plan musical, et c'est pour tout le monde, filles comme garçons". Malgré les difficultés, le bénévole garde son goût du spectacle vivant. Il espère être présent pour l'édition 2026.
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