Mercato. Qui vaut quoi au Stade lavallois ? Transfermarkt a fait sa mise à jour

Il n'était encore que joueur de la réserve il y a un an. En juin 2024, son nom était inconnu du grand public. Douze mois plus tard, Christ-Owen Kouassi, 22 ans, est devenu la tête d'affiche financière du Stade lavallois. Titulaire indiscutable en défense centrale, régulièrement cité comme l'un des meilleurs à son poste la saison dernière en Ligue 2, il est aujourd'hui estimé à 2 millions d'euros.

Sellouki, pari gagnant

Derrière lui, Thibaut Vargas et Malik Sellouki complètent le podium lavallois avec une valeur estimée à 1,5 million d'euros chacun. Le premier, piston droit ultra régulier et meilleur passeur de l'équipe, a confirmé sur la durée. Le second, testé quelques jours à l'été 2024 avant de convaincre le staff, a explosé cette saison. Signé libre, Sellouki est aujourd'hui la meilleure opération du dernier mercato estival.

La défense comme vitrine

Dans la hiérarchie de valeurs, une tendance se détache : la défense lavalloise concentre à elle seule plus de la moitié du total de l'effectif, soit 6,45 millions d'euros sur un total de 12,58 millions d'euros.

Kouassi en est le moteur, mais derrière lui, Théo Pellenard (700 000 euros), Peter Ouaneh (300 000 euros) ou encore William Kokolo (500 000 euros) ont tous conservé une cote stable. Sur le flanc gauche, Amin Cherni (900 000 euros), s'il a vu sa valeur légèrement reculer avec la montée en puissance de Kokolo, reste l'un des éléments les plus cotés de l'effectif.

En moyenne, un défenseur lavallois vaut aujourd'hui 645 000 euros, un chiffre supérieur à celui des milieux (463 000 euros) et des attaquants (350 000 euros).

Mamadou Camara en question

Dans l'entrejeu, Sam Sanna (1,2 million d'euros) est la belle progression de l'année, grâce à ses performances, mais aussi à la prolongation de son contrat jusqu'en 2029. Utilisé dans un rôle hybride entre récupérateur et relayeur, l'ancien Toulousain a été l'un des plus constants du groupe, sans faire de bruit mais avec efficacité. Il pourrait devenir vice-capitaine la saison prochaine. Enzo Montet (150 000 euros) et Titouan Thomas (500 000 euros) complètent le paysage.

L'une des énigmes du mercato à venir pourrait s'appeler Mamadou Camara. Arrivé à la fin du dernier mercato estival, pour environ 400 000 euros, l'ailier n'a pas encore convaincu. Estimé aujourd'hui à 700 000 euros, il n'a pas marqué autant qu'espéré, et sa place dans la hiérarchie offensive reste à définir.

Valeur doublée

Derrière les chiffres, c'est tout un mercato qui se profile. Ces valeurs ne sont pas que symboliques, elles conditionnent les convoitises, orientent les négociations, aiguillent les choix du club.

Owen Kouassi, forcément, attire les projecteurs. Son profil – jeune, athlétique, déjà performant – coche toutes les cases pour les clubs de l'échelon supérieur. Mais il n'est pas seul. Thibaut Vargas, en fin de contrat dans un an, pourrait aussi susciter des approches. Malik Sellouki, au même niveau de valorisation, n'a pas terminé de faire parler de lui après une saison remarquée.

À l'échelle de la Ligue 2, le Stade lavallois reste douzième sur sa valeur marchande totale, mais est désormais capable de faire fructifier ses joueurs. Preuve en est, sa valorisation approche désormais les 13 millions d'euros, alors qu'elle était deux fois moindre à l'heure de la montée en 2022.