Les agriculteurs devront-ils danser pour invoquer la pluie pour sauver les cultures 2025 ? La Mayenne manque d'eau à cause des très beaux jours que le département traverse depuis mars. Les mois de mars (12,9mm), avril (25,9mm) et mai (16,8mm) ont été particulièrement secs, bien en dessous des normales saisonnières avec des déficits de plus de 70 % par rapport à la moyenne annuelle.
Un hiver pluvieux mais un printemps très sec
L'eau, pourtant, il y en a eu en Mayenne avec des mois de septembre, octobre et novembre dans la moyenne (250,5mm cumulés) et un mois de janvier très arrosé (171,8mm). "L'hiver était relativement conforme aux normales, souligne la Fdsea (Fédération nationale des syndicats d'exploitation agricole), avec une pluviométrie excédentaire en janvier." Un hiver pluvieux mais insuffisant pour les cultures.
"Il y a un risque d'impact sur le rendement, s'inquiète le nouveau président de la Chambre d'agriculture, Benoît Faucon. Le manque d'eau se ressent sur le potentiel de culture : le blé, l'orge…" Le printemps 2025 s'inscrit dans les années les plus chaudes sur cette période se rapprochant des années 2011, 2020 et 2022. "Ce sont toujours des années compliquées quand il y a un manque de pluie", se remémore Benoît Faucon.
Phénomène d'évapotranspiration
Avec ce printemps très sec, le phénomène d'évapotranspiration vient amplifier l'inquiétude des agriculteurs. Il s'agit du phénomène par lequel l'eau sur terre est renvoyée dans l'atmosphère sous forme gazeuse, asséchant les sols et freinant le développement des cultures du printemps, comme les semis de maïs ou de tournesols. "Les derniers mois ont été marqués par évapotranspiration élevée, conséquence directe de températures supérieures aux normales, d'un ensoleillement important et de vents soutenus."
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