Partie d'une dépêche de l'AFP, l'information a créé une certaine agitation, surtout médiatique. Après avoir accueilli des réfugiés bosniaques dans le début des années 90, le Village Vacances Familles de Sainte-Suzanne fait partie des 20 sites retenus par la direction générale pour héberger durant la saison hivernale des migrants syriens et irakiens. A défaut de certitude, on se prépare.
Côté municipalité, on est pour le principe. Samedi dernier, lors d'une réunion de bureau les élus ont suivi leur maire. « On ne peut jamais être contre, déclare Jean-Pierre Morteveille Il ne faut oublier que le général De Gaulle était réfugié à Londres lorsqu'il a lancé son appel. Le droit d'asile est fondamental pour les gens victimes de pays où s'exerce une dictature ou qui sont en guerre. C'est naturel que les pays en paix leur tendent la main. Reste que nous ne sommes qu'une commune de 1 000 habitants. Il faut voir ce que va faire le département. Nous attendons des consignes précises de la préfecture. Quels sont les besoins en bénévoles, les conditions de scolarisation, qui supportera le poids financier ? Le ministre de l'Intérieur a parlé d'une enveloppe de 1 000 euros par logement, mais qui va la gérer ? ». La commune a construit le Village Vacances Familles en 1970. Les murs appartiennent à la communauté de communes des Coëvrons après qu'elle a reconstruit des chalets en bois en 2011.
Plus de détails dans l'édition de cette semaine.
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