Dans la maison qu'il s'est construite en 1995 à Contest, il semble couler des jours heureux avec sa femme Sophie. Laurent Travers a pris sa retraite à la fin de l'année dernière. Avec lui, une historique affaire familiale de maçonnerie prend fin.
Plus de 1 200 chantiers menés
"Mon père s'était installé à Châtillon-sur-Colmont vers 1965 ou 1966, conte le retraité de 60 ans. J'avais repris son affaire en 1989 avant de s'établir ici. Nous étions les premiers et la zone d'activités (Le Pré devant) est née avec nous." Avant de reprendre la société de son paternel, Laurent y était passé en apprentissage avant de rouler sa bosse en Bretagne.
L'entreprise Travers a compté jusqu'à quatre salariés en plus du patron. Avec environ 40 clients par an, Laurent estime à plus de 1 200 le nombre de chantiers qu'il a menés. "Il y a eu des hauts et des bas comme dans toute société. C'est très très dur comme métier… Il faut être né dedans. Et ce n'est pas le travail qui est dur, mais les intempéries. Le droit à l'erreur est très limité."
Le Contestois n'a pas encore mis totalement son matériel au placard puisqu'il s'engage toujours sur quelques "projets personnels… Une petite restauration pour nous, pour ma fille". Mais cette fois sans la pression des délais à respecter.
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