Laval. Fluidifier le parcours de soins en Mayenne : une réponse pour les semi-urgences sous 48h

May Vill Hop, "c’est un travail d’équipe entre l’hôpital, la ville, et les élus, né après les États généraux de la santé, et qui vise à améliorer la communication ville-hôpital sur la Mayenne", précise Jean-François Sallard, conseiller départemental en charge de la santé.

Gain de temps pour le patient et pour les médecins, désengorgement des urgences, simplification pour le médecin traitant avec informations retours, effet rassurant, sont autant d’objectifs visés par ce dispositif présenté par les différents acteurs au rendez-vous annuel de la santé à Paris, Santexpo, le 23 mai 2023 et qui sera mis en place sur le territoire.

Des cellules infirmières parcours

L’axe choisi est la semi-urgence pour accéder plus rapidement à une consultation spécialisée, à un examen d’imagerie, pouvoir être hospitalisé sans passer par les urgences, ou plus simplement, pour obtenir un avis.

Quand le spécialiste recevra la demande, celle-ci aura donc été validée en amont par cette cellule.

"Du sur-mesure"

Ce projet, financé par l’ARS des Pays de la Loire, "c’est du sur-mesure et, s’il y a des choses à changer demain, on le fera", poursuit le directeur délégué au GHT. "Le prototype sort fin juin avec une quinzaine de médecins testeurs dans l’idée de l’améliorer, par l’utilisation, pour qu’il soit accessible à tous les médecins du territoire qui souhaitent l’utiliser à la rentrée de septembre."

Pour plus de visibilité sur l’offre de soins, cette plateforme propose aussi un annuaire de tous les hospitaliers du département. De plus, les généralistes pourront accéder aux éléments clés des dossiers médicaux.

"On aura des notifications – ce qui nous manquait énormément – qui nous tiendront informés sur notre patient : les comptes rendus, s’il est hospitalisé, mais aussi en cas de décès. En plus de la traçabilité, c’est sécurisé", apprécie le Dr Gaumé qui rappelle à ses patients que le médecin ne peut pas envoyer un dossier par mail.

De leur côté, les hospitaliers auront accès aux dossiers du médecin traitant.

"C’est un beau projet, pour lequel tous les acteurs travaillent de façon coopérative, et où le patient et les professionnels vont être gagnants", poursuit l'élu.