En Mayenne, un centre de soins pour les hérissons vient d'ouvrir

Précieux allié des jardiniers dans les potagers, le hérisson fait malheureusement souvent les frais du ramassage des feuilles à la fourche, de leur incinération, des taille-bordures, ou encore des débroussailleuses. Nombre d’entre eux sont aussi victimes des voitures, des pesticides ou encore des parasites et des mouches. Tous ces facteurs cumulés font que le hérisson est en danger. « C’est un animal sauvage protégé qui est en danger d’extinction », explique l’association Boules épiques, basée en Ille-et-Vilaine, qui a décidé d’ouvrir une antenne dans le Nord-Mayenne.

Un animal en danger d'extinction

Cette antenne a été validée en juin par la Direction départementale de la Cohésion sociale et de la Protection des Populations (DDCSPP). 

Boules épiques pourra accueillir en Mayenne jusqu’à dix hérissons en même temps. « Les erreurs à éviter sont nombreuses. Si une personne trouve un hérisson, il faut simplement qu’elle prenne contact avec l’association qui lui indiquera la conduite à tenir. Il ne faut surtout pas leur donner de lait, des biscottes ou des biscuits qui leur donnent la diarrhée et les font mourir. » Boules épiques travaille avec un vétérinaire mayennais.

Relâcher les animaux une fois soignés

À cette période de l’année, en raison du réchauffement climatique, il n’est pas rare qu’une femelle mette bas une troisième portée dans la saison. « Les naissances ont lieu en avril-mai et en juillet-août. Des petits qui naissent en octobre sont condamnés. En présence d’un nid, il ne faut pas le toucher car la mère pourrait abandonner ses petits. L’association peut les prendre en charge car, en dessous de 400g, les petits ont peu de chances de passer l’hiver. » Et en l’absence de maman, les bénévoles biberonnent les hérissons plusieurs fois par jour avec un lait spécifique.

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L’association n’a qu’un objectif : relâcher les animaux une fois soignés. 

L’association Boules épiques achète elle-même les médicaments, la nourriture, le nécessaire pour aménager les espaces de convalescence. « On ne peut pas demander aux gens qui les trouvent de payer pour les soins. Nous pouvons intervenir grâce aux dons ou adhésions de bénévoles. »

Contact : assoboulesepiques@gmail.com

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