La pluie n'a pas empêché les assistants d'éducation (AED) de manifester leur mécontentement. Une quinzaine d'entre eux était réunie place du 11 novembre à Laval (Mayenne), jeudi 2 décembre 2021, pour réclamer une amélioration de leurs conditions de travail.
Le mouvement a été lancé il y a un an, mais pour l'instant, pas d'évolution. "Ce qu'on demande, c'est tout simplement une reconnaissance. Sans AED, un établissement a beaucoup de mal à fonctionner", témoigne Marie Churin-Fromentin, assistante d'éducation au collège Emmanuel de Martonne.
"On aimerait juste que ce ne soit pas bloqué"
Une reconnaissance qui passe par un véritable statut de la profession, une titularisation dans la fonction publique. "Actuellement, on ne peut être assistant que six ans au total et ce sont souvent des contrats d'un an. On aimerait juste que ce ne soit pas bloqué, comme c'est le cas dans le privé", explique l'assistante d'éducation.
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Une situation qui selon elle, pénalise les élèves : "En partant si vite, on perd un contact avec les élèves, une confiance qui met parfois du temps à se créer." À la rentrée de septembre, seules deux AED connaissaient les élèves sur les six employés.
Un meilleur salaire
Les revendications concernent aussi le salaire. "On évolue chaque année au SMIC, alors qu'on a une charge de travail importante. On a des missions de surveillance mais aussi d'accompagnement des élèves", précise Marie Churin-Fromentin. Les assistants d'éducation ne perçoivent pas non plus les primes liées au lieu de travail, notamment pour les zones d'éducation prioritaire.
Cette grève n'est qu'une première étape, car si le mouvement peine encore à s'organiser, les assistants d'éducation lavallois souhaitent rassembler au maximum pour faire passer leur message.
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