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La tragédie du 11-Septembre a donné lieu à de nombreux films, mais rarement à des films mettant en scène les survivants de la catastrophe.
Depuis que son père est mort dans les tours du World Trade Center, Oskar, 11 ans, est inconsolable. Car l’enfant avait une relation privilégiée avec son père, qui inventait pour lui d’étonnants jeux. Un jour, Oskar découvre une étrange clé, cachée dans un vase, avec un nom dessus : Black. Sans hésiter, il décide de prendre contact avec tous les gens qui s’appellent Black, à New York.
Cette adaptation d’un roman de Jonathan Safran Foer s’intéresse aux conséquences, sur les familles éprouvées, de la tragédie du 11-Septembre. Dans son livre, l’auteur décrivait la manière utilisée par le héros pour surmonter ses angoisses et sa souffrance. Stephen Daldry (Billy Elliot, The hours) est à son aise avec cette histoire, certes un peu mélodramatique, mais bouleversante, qui retrace le parcours initiatique de l’enfant. Les scènes entre le jeune héros et son père (magnifique Tom Hanks !) sont cocasses, légères et très réussies, et elles apportent une petite note de gaieté dans une histoire poignante. Le jeune Thomas Horn est impressionnant de justesse et de maturité, et il porte tout le film sur ses jeunes épaules.
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