Peintre respecté, William Turner vit à Londres avec son père et Hannah, leur fidèle gouvernante.
Pour retracer les vingt-cinq dernières années du peintre, Mike Leigh a mis en parallèle la beauté et la douceur de sa peinture (avec une photographie splendide, due à Dick Pope, et des images magnifiques) et la rugosité de son caractère, montrant ainsi que la vie d’un grand génie n’est pas de tout repos. Timothy Spall campe avec beaucoup de naturel cet homme bougon et rustre capable de peindre les œuvres les plus délicates, ce qui lui a valu un prix d’interprétation bien mérité à Cannes. Mais cette œuvre éblouissante est d’une longueur excessive.
Habité, voire dévoré par son art, Turner était un homme odieux et méprisant avec les femmes (petite scène suggestive à l’appui), sauf la dernière.
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