Laval. Laval : une trentaine de femmes sans domicile fixe

Vous êtes animatrice à la Porte Ouverte à Laval. Quel est le but de cette structure ?
C’est un lieu d’accueil inconditionnel. Nous apportons de l’aide aux personnes sans domicile fixe, qu’elles soient françaises ou étrangères. Tout le monde est bienvenu. On leur propose un café, un repas chaud le midi, une douche, de se reposer... L’idée est de rompre l’isolement. Selon les saisons, nous accueillons entre 70 et 130 personnes par jour.

Parmi les bénéficiaires, on retrouve aussi des femmes. Comment sont-elles arrivées dans la rue ?
C’est très large, aucune histoire ne se ressemble. Il y a celles qui fuient les violences, d’autres qui rencontrent des problèmes familiaux. On retrouve également des personnes qui ont dérivé à cause de problèmes liés à la toxicomanie ou à l’alcoolisme. Enfin, il y a des femmes qui ont quitté leur pays à cause de la guerre ou pour éviter des pratiques comme l’excision.

Retrouvez la suite de l'interview dans votre dernière édition du Courrier de la Mayenne.