Maria, 14 ans, élevée dans une famille de catholiques intégristes, aspire à devenir une sainte.
Prix œcuménique au Festival de Berlin, ce film est construit en quatorze longs plan-séquences, qui reprennent les quatorze stations du chemin de croix pour illustrer celui de sa malheureuse héroïne. Parti-pris austère, s’il en est, mais magistral dans sa réalisation. Après un début un peu trop lent, le spectateur entre, peu à peu, dans cette œuvre épurée et belle, agrémentée de quelques rares touches d’humour... noir. La jeune Lea van Acken est impressionnante de justesse.
Davantage qu’une critique acerbe des intégristes (qui ne ressemblent guère à nos lefebvristes nationaux), ce film est la description d’un cas pathologique (la mère), dont le fanatisme inquiète. Le personnage de l’héroïne est touchant dans sa soumission.
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