L'histoire commence à prendre de l'ampleur sur les réseaux sociaux.
Sur plusieurs groupes apparentés au mouvement des Gilets jaunes, un gendarme adjoint volontaire du groupement de gendarmerie de la Mayenne est violemment pris à parti.
« Go fracasser du gilet jaune »
Et pour cause. Mardi 27 novembre, sur le réseau social Facebook, le jeune militaire en tenue a proféré des menaces à l'encontre de membres du mouvement contestataire. Sur une photo, on peut notamment lire la phrase « Go fracasser du gilet jaune ».
Cette sortie, relayée sur les réseaux sociaux, suscite la colère et l'indignation parmi les internautes. « Cet appel à la violence de la part d'un représentant de la force publique, de plus dans l'exercice de ses fonctions, est absolument inadmissible et mérite une sanction exemplaire », peut-on lire parmi les réactions, juste en dessous du cliché polémique.
Ouverture d'une enquête judiciaire
Dans un communiqué de presse, le groupement de gendarmerie de la Mayenne « condamne les propos qui ont été tenus ». Les militaires annoncent qu'ils prendront « les mesures disciplinaires qui s'imposent en la circonstance ». Les gendarmes précisent aussi que le post, publié initialement au sein d'un groupe privé, a été « diffusé publiquement sur les réseaux sociaux par un tiers ».
En parallèle, une enquête judiciaire a été ouverte sous l’autorité de la procureure de la République de Laval pour « déterminer les conditions dans lesquelles ce post s’est retrouvé sur une page publique du réseau social ».
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