Le dossier de l'ancien palais de justice se débloque enfin après de nombreux rebondissements, sous la houlette de Régis Laurent, le gérant du Justice et du Ray Vaughan. Les travaux ont commencé. Six cellules commerciales vont y être créées. Suivant les impératifs de la Drac (Direction régionale des affaires culturelles), le bâtiment sera conservé à l'identique.
Une chose est sûre : les Mayennais sont heureux que l'ancien palais de justice soit rénové. Et la cerise sur le gâteau, c'est qu'il le soit à l'identique. « Ce bâtiment est beau », souligne Michel. Catherine lui attribue même le qualificatif de « magique ».
La restauration et l'alimentaire en premier
Mais quand il s'agit de savoir ce qu'ils ont envie de trouver dans les cellules commerciales qui vont y être installées, un temps de réflexion est nécessaire. La restauration revient à plusieurs reprises, même si dans le même temps, certains estiment qu'il y a suffisamment de restaurants à Mayenne. « Comme ça, on aurait la possibilité de profiter du lieu », explique Catherine. « Un restaurant de cuisine traditionnelle, un peu comme à La Bazoge-Montpinçon », précise Michel. Martine apprécierait aussi « un endroit sympa où se poser pour prendre un verre ou bruncher le dimanche matin ».
Dans l'alimentaire, l'achat de produits est aussi proposé par Delphine. « On n'a pas de fromager, de poissonnier, de primeur, de petit épicier », relève cette nordiste. « La partie alimentaire se vide dans le centre-ville, regrette aussi Michel. Alors ce serait bien d'avoir des commerces de proximité comme les fruits et légumes, la viande... »
La majesté du lieu oriente aussi plusieurs personnes vers la culture. « S'il y avait quelque chose pour la musique et les musiciens, un lieu de création ou d'échange, ça manque souvent », remarque Franck. Il est rejoint par sa compagne, Delphine. « Une galerie d'art, ce serait génial dans cet endroit », s'enthousiasme-t-elle. « Et pourquoi pas aussi une boutique de créateurs ?, interroge Catherine. Il y a plein de gens qui ont de l'or entre leurs mains. » Rentrer dans l'ancien palais de justice pour acheter son journal plairait bien aussi à Madeleine.
Personnes âgées, jeunesse...
La retraitée aimerait aussi trouver des vêtements adaptés à son âge. « Je vais à Laval car je ne trouve pas ce qu'il me faut à Mayenne. Avant, il y avait Lelandais-Guillou, mais c'est fermé. Et encore, c'était assez cher. »
A l'inverse, Martine invite le promoteur à se pencher vers la jeunesse. « Ce serait bien d'avoir des boutiques pour les jeunes. Et un espace jeux pour que les enfants puissent s'occuper pendant que leurs parents font leurs courses. »
Non, au final, les idées ne manquent pas. Il n'y a plus qu'à être patient pour savoir ce qui va vraiment se concrétiser.
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