Christian Duraincie, le président salarié du Stade lavallois, a annoncé sa démission en début de semaine. Vendredi 19 mai, Bruno Lucas, président du conseil de surveillance, a présenté le nouveau président du directoire du Stade lavallois : Philippe Jan. C'est plutôt un retour pour lui. Président du Stade lavallois en 2007, il a connu une remontée de National en Ligue 2 avec les Tango. L'histoire s'était terminée en 2014. Les relations entre le conseil de surveillance et Philippe Jan n'étaient plus au beau fixe.
A l'époque, Bruno Lucas voulait « un président à temps complet pour le Stade lavallois ». Philippe Jan, P-dg de Blanc Bleu, ne rentrait pas dans ce cadre. Aujourd'hui, les querelles du passé sont laissées de côté. « On s'est recroisé, on ne s'est jamais écharpé », ajoute Bruno Lucas. Il complète : « Le conseil de surveillance et le directoire ont deux rôles bien distincts et il n'y aura pas d'ingérence ».
Retour de Jean Costa, nouveau directoire
Philippe Jan va devoir recomposer un nouveau directoire, choisir aussi un staff sportif. Va-t-il garder Thierry Goudet comme entraîneur ? « C'est une réflexion que je n'ai pas encore mené », annonce-t-il. Philippe Jan n'arrive pas seul. Il revient avec Jean Costa, qui retrouvera son poste de chargé du recrutement. Le nouveau président aura pour mission de faire remonter le Stade lavallois avec un budget réduit de moitié, soit quatre millions d'euros. En revanche, il ne s'occupera du dossier du nouveau stade. « Les actionnaires seront les acteurs directs. Une personne identifiée fera le lien avec le directoire ».
Enfin, Bruno Lucas, président du directoire lors de la première descente en National, et président du conseil de surveillance alors que le Stade lavallois va redescendre, va rester en poste : « A l'heure d'assumer, je reste actionnaire du Stade lavallois. Je suis un homme qui assume. J'ai encore le plaisir de fédérer les actionnaires. Mais, je peux aussi me retirer de l'actionnariat du Stade lavallois, du sponsoring de l'Etoile Futsal ou de François Pervis. Si un jour, on me dit qu'un nouvel actionnaire arrive et que je dois laisser ma place, je n'ai pas d'égo sur cette question ». Philippe Jan reprend : « si Bruno n'était pas resté à la tête du conseil de surveillance, je ne serai pas revenu ».
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