« Pour la réussite des élèves et pour une évolution de l'offre scolaire publique dans le département de la Mayenne. » La convention au nom aussi alambiqué que long a été présentée à l'association des maires de France 53 (AMF 53) en septembre dernier.
A la base de ce document, on retrouve la direction des services départementaux de l'Education nationale et la préfecture de la Mayenne. Pour réaliser cette convention, l'Etat est parti d'un constat : la baisse de la natalité en Mayenne, avec une répercussion sur les effectifs scolaires. En conséquence, l'Etat s'interroge sur la pérennité de petites structures, même si rien n'est écrit noir sur blanc dans la convention. « Il s'agit à la fois de maintenir une offre scolaire de proximité, mais aussi d'inciter et de faciliter l'émergence de structures de taille suffisante pour conforter leur existence, sans définir un modèle unique », présente le document.
Face au flou entretenu dans la convention, l'AMF 53 préfère temporiser. « Cette convention est trop vague. A propos de regroupement, on nous parle par exemple de “moment opportun”. Ça veut tout et rien dire. Et puis elle ne prend pas en compte l'intérêt de l'enfant puisque le temps de trajet n'est même pas évoqué. Enfin, dans un village, une école ça implique une vie associative, des commerces… Bref, c'est la vie du village », explique le président du l'AMF 53, Alain Dillis.
Vendredi 3 mars, le conseil d'administration de l'AMF a donc rejeté la convention.
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