405 salariés en avril 2016. C'est à quelques unités près le nombre de personnes que GSK employait en décembre 2007. Neuf ans après le plan de sauvegarde de l'emploi qui a vu la fermeture de l'un des deux sites de Mayenne et le départ de 120 personnes, l'entreprise pharmaceutique a redressé la barre. Son nombre d'employés est même remonté en flèche en 2015, avec le recrutement de 77 salariés.
« On a beaucoup fait pour augmenter la capacité de production », indique Pierre Moysan, le directeur du site GSK de Mayenne. Ligne supplémentaire de production de suspensions, de comprimés, extension de 1 000 m2 pour le packaging, nouvelles machines... « Là, on est plutôt bien », estime le responsable, lunettes sur le sommet du crâne.
Le virage à négocier se nomme désormais sérialisation. « Comment digitaliser un maximum d'informations pour que le temps passé serve à l'analyse, à l'amélioration. Ça va changer complètement la manière de travailler des salariés, décrypte le meneur d'hommes. Nous allons démarrer un investissement majeur sur un système d'informations. Sa mise en service est espérée pour août 2017. Cela va mobiliser 22 personnes à temps plein et quelques autres personnes. » Si GSK va chercher ses ressources en interne, leur remplacement sur leur fonction originelle est envisagé.
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