Un grand ''ouf'' de soulagement. Le président du Conseil départemental Olivier Richefou a appris par l'intermédiaire de son avocat que le dossier relatif aux conditions d'achat du bâtiment abritant la Maison départementale de l'habitat a été classé sans suite par le parquet de Rennes. "La décision du procureur de Rennes est évidemment une satisfaction", souffle le président, vendredi 28 novembre.
Contacté et relancé par Le Courrier de la Mayenne, le procureur de la République de Rennes Frédéric Teillet n'a pas daigné répondre aux sollicitations de la presse.
L'affaire en bref
La police judiciaire avait perquisitionné le Conseil départemental à Laval, mardi 3 octobre, dans le cadre d'une enquête pour prise illégale d'intérêts portant sur l'achat, en juin 2020, d'un immeuble appartenant à Samuel Tual pour y installer la Maison de l'Habitat. La Chambre régionale des comptes avait signalé au parquet un manque d'informations données aux élus, notamment sur le prix et l'identité du vendeur. Le vote avait eu lieu en présence d'Olivier Richefou, dont l'ancien cabinet d'avocat avait encore travaillé pour l'entreprise du vendeur, ce qui avait conduit le parquet de Rennes à confier l'enquête à la police judiciaire d'Angers. L'élu avait alors affirmé qu'il s'agissait d'une "procédure normale" et avait estimé que son maintien lors du vote n'avait pas influé sur la décision. Il avait été placé en garde à vue dans le cadre de cette affaire en décembre 2023. Il était sorti libre.
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