Deux camps s'affrontent pour la fermeture du site de TDV Industries à Laval annoncée pour février 2026. D'un côté, les salariés ont dénoncé une "décision brutale" qui intervient alors que le groupe suivait une dynamique de reprise, craignant une délocalisation. Selon la direction, la mauvaise santé financière de l'entreprise a obligé le site à arrêter la production.
Une délocalisation en dernier recours
Malgré les nombreux investissements réalisés ces dernières années par TDV Industries, le groupe n'aurait plus les moyens d'apporter d'autres financements. "En 2026, nous anticipons le niveau d'activité le plus faible jamais atteint par la société", alerte la direction. Face à cette situation de fragilité financière, plusieurs pistes ont été étudiées notamment la reprise du site. "Aujourd'hui, près de 100 sociétés ont été contactées. Des solutions sont étudiées auprès de tous types de groupes", annoncent les dirigeants qui assurent que la délocalisation sera envisagée s'il n'y a aucun repreneur. Dans ce cas, le transfert de machines se fera par étapes à partir de février 2026 chez Klopman, la filiale du groupe.
Des investissements qui n'ont pas pu inverser la tendance
Face à la demande du CSE de mettre en place un audit des aides reçues lors du plan France Relance, la direction confirme que l'entreprise a reçu 800 000 euros de subventions entre 2020 et 2023. Ces aides auraient permis de soutenir un investissement de 7 milliards d'euros pour moderniser les machines. La direction s'engage à maintenir l'emploi de ses 120 salariés dans la mesure du possible et a déjà entamé des négociations avec les délégués syndicaux.
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