Laval. "Je suis là pour les autres" : Alexis Racine, une recrue au service du collectif lavallois

Nouvelle recrue de l'US Laval Basket, Alexis Racine n'a pas eu besoin de GPS pour trouver le chemin de la Mayenne. En provenance de Vitré, passé par Maubeuge, l'ailier de 30 ans connaît déjà bien le paysage, et surtout plusieurs visages de l'effectif lavallois. "Je ne suis pas du tout dépaysé. Je connais pas mal de joueurs, comme Romain Grégoire avec qui j'ai joué à Vitré, ou Emeryss Mormin à Pont de Cheruy et Antoine Belkessa, je le connais très bien aussi."

"Ça m'a donné envie de faire partie de ce groupe"

L'intégration s'est faite naturellement, en quelques entraînements seulement. L'envie aussi, depuis plusieurs mois. "Le projet du club m'a vraiment séduit. Même le président Fabien m'en avait parlé en bien. Et puis, j'ai suivi leur saison l'an dernier, les lives, les résultats... Ça m'a donné envie de faire partie de ce groupe." Les premiers contacts remontent à mai. De quoi suivre de près la fin de saison, conclue à la première place ex æquo. "Forcément, ça motive. L'objectif, c'est d'aller plus haut. On s'entraîne pour ça." Sur ses premiers jours, Alexis n'a que du positif à transmettre. "Je suis entouré de super mecs. Théo, Sandro, tout le groupe : ça travaille bien, dans une bonne ambiance." Côté terrain, il se décrit avec humilité. "Je suis quelqu'un de percutant, qui ne lâche rien, autant en attaque qu'en défense. Et je joue pour les autres."

Son regard sur la poule

La poule de Nationale 2 est connue, et Racine y retrouve des souvenirs : "J'ai joué cinq ans dans le Nord, donc je connais des équipes comme Calais ou Wasquhal. C'est une poule relevée, c'est un vrai challenge."

"On ne parle pas de montée"

La montée ? Pas le mot d'ordre du moment. Mais le haut de tableau, oui. "On ne parle pas de montée, mais on vise clairement le haut. On a les ambitions qui vont avec." En attendant, c'est l'heure de la prépa : cardio, physique, et système de jeu. "Ce que j'aime, c'est que le coach mélange les deux. On travaille dur, mais on installe déjà les automatismes."