« On a tiré la sonnette d'alarme, proposé des solutions, prévenu l'agence régionale de santé. Nous pensons que des personnes âgées ont cessé leur traitement, faute de trouver un médecin. En cas d'épidémies de gastro ou de grippe, le mot d'ordre sera : sauve qui peut », lance le docteur Dima, président du conseil de l'ordre des médecins en Mayenne. Le manque de médecins généralistes à Laval devient alarmant. Pour y remédier, les praticiens lavallois, en accord avec le Conseil départemental et la mairie de Laval, avaient proposé à l'ARS une solution : créer un centre de soins où des médecins retraités et de jeunes internes pourraient consulter. Du moins, le temps de trouver une solution plus pérenne. Mais, l'ARS a refusé cette proposition. « Créer un centre de soins ex-nihilo n'a pas de sens. Il faut s'appuyer sur les cabinets médicaux déjà existants », répond Stéphan Domingo, délégué territorial de l'ARS en Mayenne.
Plus d'informations dans l'édition du 22 octobre du Courrier de la Mayenne.
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