Au tribunal correctionnel de Laval, un homme de 60 ans a été reconnu coupable d'appels téléphoniques malveillants, de pression et de harcèlement envers son ancienne compagne. Il a été condamné à deux mois de prison ferme et l'interdiction de paraître sur Laval.
Début septembre, des enfants se sont présentés au commissariat de police de Laval pour se plaindre du harcèlement de l'ancien compagnon de leur mère. Après neuf mois de vie commune, la femme s'est sentie « oppressée, enfermée dans une prison dorée » et a choisi de retourner auprès de son précédent compagnon.
628 textos
L'homme présent dans le box des accusés n'a visiblement pas accepté la situation. Sur une période d'un peu plus d'un mois l'été dernier, il a adressé pas moins de 628 messages téléphoniques à la victime. « Pas des emojis, mais des tartines », précise la présidente du tribunal. Dans un premier temps relativement courtois, les SMS ont ensuite pris un ton menaçant.
Au travail et devant le domicile
En outre, l'homme s'est très souvent rendu après la rupture dans le café où travaillait la victime et rôdait très régulièrement autour de son domicile. L'homme a été entendu par les services de police et s'est engagé à cesser ses agissements. Mais il a fait fi de ses promesses et a continué à épier et harceler la victime. Son insistance lui a valu d'être placé en détention.
« Un véritable cauchemar »
Visiblement choquée et abattue à la barre, la victime a évoqué les troubles psychologiques importants dont elle souffrait et l'impact sur ses enfants, dont sa fille qui est déscolarisée depuis les faits. La défense de la partie civile évoque « un véritable cauchemar » enduré par la famille ainsi que les procédés machiavéliques de l'auteur des faits.
Jugement plus sévère que le réquisitoire
Le procureur a requis un an de prison avec sursis et une interdiction de se rendre à Laval, lieu de résidence du prévenu. Le tribunal est allé au-delà de ce réquisitoire en condamnant le prévenu à deux mois de prison ferme, un an avec sursis, une obligation de soins, une interdiction d'entrer en contact de quelque façon que ce soit avec la victime et sa famille, à 1 200 euros de réparation de préjudice moral et à l'interdiction de paraître sur la commune de Laval sauf obligations médicales.
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