Mayenne. Une Andolléenne prépare un album de 13 titres

L’album Ma Bulle sortira mi-décembre : « Il sera composé de 13 titres en français. Il s’agit de textes tous issus d’émotions réelles, des tranches de vie. Il y aura plusieurs sonorités dans l’album, bossa nova, jazz, rock … Jusqu’au 30 octobre, j’ai ouvert une campagne de financement participatif sur le site KissKissbankbank permettant à qui que ce soit de faire un don et d’obtenir en contrepartie l’album et d’autres surprises, ce qui m’aidera à financer la réalisation du CD », explique Nina Rina.

Nina Rina, 37 ans, est née à Ernée et habite Andouillé depuis 20 ans. Il y a 7 ans, la jeune femme s’inscrit à l’école de musique d’Andouillé : « J’ai eu la chance d’avoir un professeur de guitare qui a compris que je voulais apprendre vite sans avoir à passer par le solfège, très rapidement il m’a fait faire quelques prestations publiques. Ma première scène était à Montenay Chez Philippe, j’étais morte de trac ! », se souvient-elle.

La musique comme échappatoire

Nina, de son vrai prénom Marina, a toujours aimé chanter. Après un burn-out, il y a quatre ans, l’artiste a dû faire face aux crises d’angoisse, « l’écriture et la composition sont venues à moi sans que je me rende compte ». La musique a été son échappatoire et, « ma guitare a été mon premier médicament », raconte-t-elle.

L’histoire de l’album commence avec les réseaux sociaux sur lesquels Nina publiait des vidéos de ses compositions. Très vite, elle reçoit des commentaires très encourageants dans lesquels les gens disaient s’identifier à ses chansons. En janvier, elle participe au casting Tremplin à Paris, dans la catégorie auteur-compositeur interprète et remporte le 1er prix.

Elle démissionne

Commerciale, souvent sur la route, ce métier n’était pas forcément bien vécu par sa famille. Nina Rina est en effet maman de trois grands ados. De retour de Paris, elle fait un choix décisif : celui de vivre sa musique. Elle démissionne et trouve un travail à mi-temps à Andouillé, comme assistante administrative. Ce temps libre lui permet de faire des allers-retours au studio à Liffré (Ille-et-Vilaine).

L’Andolléenne est depuis allée chanter à Paris. « Je suis entrée dans un studio d’enregistrement, je suis passée à la radio, des musiciennes viennent me voir pour monter un groupe. » Aujourd’hui son projet intéresse des musiciens professionnels, notamment un bassiste et un pianiste qui l’ont contactée.

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