Comment un individu suivi pour des problèmes psychiatriques a-t-il pu se procurer une arme ?
La question se pose, à la suite de la prise d’otages avortée du Mémorial de Mayenne. Malgré de sérieux antécédents, le jeune homme a quand même réussi à obtenir des cartouches d’entraînement et un fusil de chasse calibre 12 semi-automatique. Une arme de catégorie C achetée dans une armurerie angevine, quatre jours avant le passage à l’acte.
Titulaire d'une licence de tir
Si l’achat du fusil s’est révélé plutôt facile, c’est parce que l’Azéen est membre du club de tir de Beausoleil à Laval. « Il y a deux possibilités pour acheter une arme de catégorie C : soit le client a un permis de chasse avec validation en cours de l’année, soit une licence de tir de l’année. Dans tous les cas, il doit aussi produire une pièce d’identité », explique Serge Lecoq, armurier à Mayenne. « Il est venu en début de saison en septembre dernier. Il s’est initié à une ou deux reprises au tir à air comprimé, jamais au tir avec arme à feu. Il a pris sa licence et ensuite, on ne l’a plus jamais revu », confirme le président du club, Thierry Leroux.
Pour obtenir sa licence, le jeune homme a simplement présenté un certificat médical, délivré par un médecin. Un aval du corps médical qui interpelle car parmi les contre-indications « absolues » au tir, on retrouve les « antécédents psychiatriques ».
Retrouvez la suite dans votre dernière édition du Courrier de la Mayenne, qui s'interroge aussi sur la sécurisation du Mémorial des Déportés.
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