L’athlétisme, il n’est pas tombé dedans quand il était petit mais il a rapidement présenté des dispositions pour ce sport. Julien Martineau, 30 ans, a fait ses premiers pas sur une piste au lycée Rochefeuille à Mayenne, en cross scolaire. « J’ai fini vice-champion de France en Ugsel première année cadet, raconte le jeune homme. Mon entraîneur, Franck Bouétard, m’a alors amené au club d’athlétisme de Mayenne. J’avais un niveau correct mais je m’arrêtais au pré-France. C’est seulement en espoir senior que j’ai atteint les championnats de France.»
Neuf heures d’entraînement par semaine
Rapidement, l’athlète s’investit dans l’encadrement du club mayennais. « Ça me plaisait. J’étais motivé. » Et il y a quatre ans, il est devenu à son tour entraîneur. Aujourd’hui, le technico-commercial dans le négoce agricole dispose de son deuxième degré d’entraîneur fédéral. « Chaque semaine, j’entraîne pendant neuf heures à Mayenne et Ambrières, et je m’entraîne cinq à huit fois par semaine. Ça me prend quasiment tout mon temps libre. J’ai la chance d’être dans un club avec un président qui donne beaucoup de son temps. Il donne envie de s’investir. Il m’a toujours fait confiance. »
A l’origine de la création de la section d’Ambrières de l’Entente athlétique Nord Mayenne (EANM) avec des amis, Julien Martineau est aussi président de cette section. « Mais mon évolution professionnelle me laisse moins de temps, alors je vais laisser la présidence pour continuer à entraîner. »
Des conseils à près de 50 athlètes
Chaque semaine, il dispense ses conseils à près de 50 athlètes, des minimes aux espoirs, en passant par les seniors. « Je fais un plan d’entraînement individuel à chacun. Mon objectif est d’avoir des équipes. Je base tout sur le collectif. Les jeunes ne viennent pas à reculons aux entraînements, au contraire. J’essaie de leur transmettre des valeurs de respect. » Selon Julien Martineau, ce serait la clé de la réussite pour ses poulains. Et à en croire les résultats de ses athlètes, Adrien Lerichomme, Louisa Chaudet, Eva Barré, Engjull Bekteshi ou encore Mélissa Larrère, pour ne citer qu’eux, cela fonctionne plutôt bien.
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