60 % des septuagénaires ont un jour été touchés par des varices. Pour soigner ces veines défaillantes, la Polyclinique du Maine de Laval propose depuis un an de passer par un acte non chirurgical : le soin par radio-fréquence.
« Il s'agit d'un acte médical pour une pathologie plutôt fréquente, décrit Federico Scannapieco, directeur de l'établissement. Il provoque moins de stress et plus de confort que la chirurgie. Il n'y a ni incision, ni anesthésie générale. Ce ne sont que des piqûres et des anesthésies locales. »
Pour détruire la varice par radiofréquence, l'angiologue insère un cathéter dans la veine, au niveau du genou. Il le fait remonter jusqu'à l'aine, sous contrôle échographique. Dans le cathéter, le médecin introduit une sonde qui va chauffer la varice à 120 degrés pour la détruire. De l'eau est introduite dans le pourtour de la veine pour protéger les tissus extérieurs.
L'acte et la préparation du patient prennent une heure. « C'est le temps qu'il faut pour la sécurité du geste. » Contrairement à l'acte chirurgical, qui provoque un arrêt de travail d'au moins trois semaines, le soin par radiofréquence permet de reprendre le jour même. La Polyclinique avait prévu de soigner 50 patients de cette manière la première année : elle en a traité une centaine. La radiofréquence ne permet pas néanmoins de soigner toutes les varices : si la veine est trop sinueuse, le patient devra se faire opérer.
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