Une ancienne race, celle des elfes noirs, revient répandre les ténèbres dans l’univers. Menée par le terrible Malekith, elle ravage Asgard. Mais il apparaît que ses ambitions sont plus vastes, obligeant Thor à avoir recours à son frère ennemi...
Après les événements apocalyptiques de Avengers, le monde du dieu du tonnerre s’étend jusqu’à prendre des dimensions lyriques, rappelant fortement par moment l’ampleur de Star Wars ou du Seigneur des anneaux.
Paradoxalement, ce deuxième volet affiche des thèmes plus shakespeariens que le premier (pourtant réalisé par Kenneth Branagh) dans sa peinture de rapports familiaux complexes. Celui par qui le chaos arrive, Loki (auquel l’excellent Tom Hiddleston prête ses traits), tient enfin la place centrale qu’il mérite dans le récit, l’ambiguïté de ses intentions étant à l’origine de bien des rebondissements.
L’humour irrésistible et particulièrement bien dosé de l’ensemble, le gigantisme des combats de surhommes provoquant un chaos urbain indescriptible, l’originalité et la cohérence avec lesquels s’imbriquent certaines thématiques (à l’image de cet immeuble à l’abandon, théâtre de phénomènes paranormaux en lien avec la physique quantique), font de cette suite de Thor une réussite.
Cette variation de l’histoire judéo-chrétienne de Caïn et Abel, présente dans toutes les religions et toutes les cultures, donne ici lieu à des revirements inattendus, mais bienvenus dans leur signification à portée plus chrétienne que « judéo (le pardon remplace le « œil pour œil, dent pour dent, plus présent dans le premier film).
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