L'entreprise Jouve a recruté quatre à cinq personnes et pourrait bien continuer à embaucher. En septembre, l'imprimerie a mis en service une presse jet d'encre. Cet investissement de plusieurs millions d'euros fait même prévoir à Benoît Drigny, le directeur de l'imprimerie, une hausse de 6 % de l'activité à l'usine Jouve 2 l'an prochain.
« Actuellement, trois équipes travaillent sur cette machine contre deux sur la précédente ligne sachant que la ligne est plus longue et qu'il faut plus de personnel, poursuit le directeur de l'imprimerie. Et on pourrait monter jusqu'à cinq équipes. Ça crée de l'emploi, notamment en finition. »
Moins coûteux que l'offset
Cette nouvelle machine, la Hewlett-Packard T240 associée au module de finition Hunkeler SD7, permet à Jouve « d'accentuer son efficience sur le petit et le moyen tirage », vante Benoît Drigny. Sur certains formats et nombres d'exemplaires, l'impression numérique est moins coûteuse que l'offset, le top en matière d'impression, pour de multiples raisons. Elle ne nécessite pas la fabrication de plaques. Elle est plus rapide, notamment en raison d'une phase de démarrage unique et non de phase de démarrage par cahier. Le papier gâché est aussi moins important.
Par répercussion, cette nouvelle presse jet d'encre crée aussi « de la valeur en libérant certains équipements qui arrivaient à saturation », poursuit Benoît Drigny.
Jouve travaille principalement dans les domaines de l'édition scolaire, des sciences techniques et médicales, professionnelle, de l'industrie et de l'administration.
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