La naissance d'un projet tient parfois à un coup de main. Voilà comment on pourrait résumer la création de Tenneco il y a 70 ans. Ou plutôt de l'entreprise Bellanger. « A l'époque, Robert Bellanger travaillait comme chaudronnier à Laval. Un jour, un garagiste lui a demandé de copier un silencieux. Ça a été le déclic », rappelle Didier Guillaume, directeur du site berthevinois de Tenneco Automotive.
Depuis, le petit atelier lavallois a bien grandi. Il est devenu un des 90 sites de production du spécialiste américain des systèmes d'échappement. « Bellanger a été racheté en 1976 mais n'a pris le nom de Tenneco qu'en 1999 », précise la directrice des ressources humaines Vanessa Billon.
Après des difficultés en 2012, l'entreprise a bien rebondit, notamment grâce au marché du neuf. « Nous sommes entrés par la petite porte sur le marché noble des constructeurs automobiles. Ce rapprochement était incontournable. Avec le rajeunissement du parc automobile, il fallait viser l'origine », explique Didier Guillaume.
Avec un chiffre d'affaires « en forte progression » de 87 millions d'euros visé cette année, l'entreprise retrouve « le même niveau de production qu'il y a dix ou douze ans », souligne Vanessa Billon.
Pour pallier des départs à la retraite, Tenneco recrute également des régleurs ou encore des soudeurs.
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