« Je suis le seul à avoir participé à tous les Relais », indique Jean-Louis Fricot. A partir du 21 septembre, ce préparateur en pharmacie à la retraite s'élancera, avec une dizaine de coureurs, depuis l'hôpital Nord de Bordeaux, basé à Pessac.
L'ancien habitant de Meslay-du-Maine part pour un périple de quatre jours : le Relais de l'espoir. « Nous courrons dix kilomètres chacun en relais. On cavale vingt heures sur 24. On dort dans des salles de sport, quelquefois sans confort. Ca n'est pas les vacances », reconnaît ce marathonien de 63 ans. Il y participe depuis 23 ans.
14 communes mobilisées
L'objectif de ce Relais de l'espoir est d'être le 24 septembre à 11h30 au plan d'eau de Changé, avec un maximum de dons pour la recherche contre la mucoviscidose. « Nous vendons 180 tee-shirts à 12 euros l'unité. On récolte aussi de l'argent dans les communes où nous faisons étape », rappelle-t-il.
Il ne sera pas le seul à donner du souffle pour les malades de la mucoviscidose. En Mayenne, les Virades de l'espoir ont débuté avec les scolaires, vendredi 22 septembre. Les 23 et 24 septembre, quatorze communes vont se mobiliser : Désertines, Pré-en-Pail Marcillé-la-Ville, Evron, Brée, Craon, Mayenne, Gorron, Saint-Jean-sur-Mayenne, Saint-Germain-le-Fouilloux, Changé, Laval, Saint-Pierre-la-Cour, Meslay-du-Maine sont mobilisées. Parmi les différentes actions, la plus importante reste le Marathon des écluses, dont les bénéfices sont reversés à la recherche.
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