Vous avez grandi à Laval. Quel a été votre parcours depuis votre départ du quartier Saint-Nicolas ?
Je suis né à Laval en février 1982. J’y ai passé toute ma scolarité jusqu’à mon bac S obtenu au Lycée Rousseau en 1999. J’ai ensuite tenté le concours de Sciences Po que j’ai décroché en septembre 2000. Je suis alors entré à l’Institut d’Etudes Politiques d’Aix-en-Provence (IEP). J’ai pu bénéficier d’une année de stage à l’étranger que j’ai effectué à l’ambassade de France à Abou Dhabi en 2002. Mon mémoire de recherche portait sur les paradoxes de la politique étrangère du Qatar. A l’époque, le Qatar était inconnu en France et mon mémoire a été l’une des premières contributions universitaires sur la géopolitique de cet émirat. En 2013, j’ai publié L’énigme du Qatar . Aujourd’hui, je suis directeur de l’Observatoire du Qatar et je termine une thèse de doctorat sur ce pays.
Pourquoi et comment en êtes-vous arrivé à vous intéresser à ce pays ?
C’est un peu le fruit du hasard… J’ai pu bénéficier lors de mes études d’une bourse pour aller étudier au Qatar. En m’y rendant pour la première fois en 2004, j’ai vu un pays porté vers l’avenir et à l’ambition démesurée. J’ai alors voulu creuser davantage les ressorts de ce dynamisme.
Actuellement, le transfert de Neymar pour 222 millions d’euros au PSG fait beaucoup parler. Au-delà de l’aspect sportif, vous pensez que le Qatar fait un travail de diplomatie avec ce transfert. Pouvez-vous nous expliquer ?
Il faut resituer le Qatar dans sa géographie pour comprendre l’investissement autour de Neymar. Le Qatar se conçoit comme un micro-état très riche mais en même temps très faible, eu égard aux appétits de ses voisins et au contexte tendu de la région du Golfe.
Une interview à lire dans l'édition du 17 août du Courrier de la Mayenne.
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