La nature reprend ses droits, des vitres et des portes sont cassées... On aperçoit même une silhouette courir au loin, dans le contre-jour. Le site de l'ancienne fonderie Pebeco, à Port-Brillet, est à l'abandon depuis sa fermeture en 2011.
Une situation qui inquiète de plus en plus la municipalité. Gilles Pairin, maire de la commune depuis 2014, explique que « le site représente une grosse charge foncière pour la commune. ça devient très coûteux ». La municipalité de Port-Brillet a en effet acheté le site pour l'euro symbolique en 2012. Mais depuis la fermeture de la fonderie, l'avenir a du mal à s'éclaircir. Plusieurs projets ont pourtant été envisagés il y a quelques années. En 2012, un industriel s'était manifesté avec le projet d'installation d'une centrale photovoltaïque de 8 000 panneaux sur 15 000 m2 de toiture. Cela n'a finalement pas abouti.
Côté culture, un festival devait être organisé sur le site, mais il a été annulé faute de bonnes conditions de sécurité.
« Il sera très difficile de réindustrialiser le site, mais la réhabilitation du site serait possible. Il pourrait être utilisé par la commune », explique le maire. Celui-ci croit plutôt à l'exploitation pour des activités sportives : « On pourrait faire un vrai plateau sportif. Mais si on a du développement à faire, ce sera dans la partie haute. On utiliserait environ 2,5 hectares, la partie proche de La Brûlatte. »
Mais le maire pense plutôt à une exploitation au niveau de la Communauté de communes du Pays de Loiron.
Plus d'informations dans Le Courrier de la Mayenne du jeudi 29 juin.
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