Les éleveurs laitiers sont de nouveau mobilisés pour obtenir un prix du lait plus élevé. « Après deux années de crise, nous ne pouvons plus attendre. La conjoncture internationale est bonne. Il est temps que la montée des prix se répercute sur les producteurs. Sur les six derniers mois, la moyenne est 310 euros la tonne de lait. Pour s'en tirer, nos éleveurs ont besoin d'avoir au minimum un prix de 350 euros », indique Philippe Jehan, président de la FDSEA 53. Le 13 juin, une action était lancée envers les coopératives. 90 agriculteurs mayennais y ont participé vers les sites Agrial de Moyon dans la Manche, Sodiaal au Mans et Terrena à Ancenis.
Le syndicat agricole la Coordination rurale a organisé un rassemblement devant la préfecture, mardi 13 juin. Son objectif était de rencontrer le préfet pour évoquer le prix du lait. « Le coût de revient d'une tonne de lait est de 365 euros. Si un agriculteur veut obtenir un revenu, de l'ordre d'un Smic, la tonne de lait doit être payée 450 euros », indique Olivier Chemin, président de la Coordination rurale en Mayenne.
Des actes de malveillance
Mais, le prix du lait n'est le seul problème de la profession. Les agriculteurs mayennais font face à une vague d'incivilités. « Depuis trois semaines, quatre exploitations laitières sont touchées par un problème particulier. Le lait est contaminé par des antibiotiques. Il ne s'agit pas d'une erreur de l'agriculteur, cela a été vérifié. On pense qu'une personne met de la poudre antibiotique sur l'alimentation des animaux, dans un seul but : le vandalisme. Le lait ne peut pas être collecté, c'est autant de perte pour l'éleveur », explique Philippe Jehan.
Plus d'informations dans l'édition du 15 juin du Courrier de la Mayenne.
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