Des murs vert et blanc, des jeux et des poupées rangés sur une étagère, un poster des Minions® en fond... Au premier coup d'œil, l'endroit à tout d'une chambre d'enfant. Au premier coup d'œil seulement, puisqu'une caméra filme discrètement la pièce dotée d'un miroir sans teint.
Aménagée dernièrement, la salle Mélanie est destinée à recevoir les enfants victimes de violences, d'abus sexuels ou bien de viols. Pour le colonel David Bièvre, responsable du groupement de gendarmerie de la Mayenne, cet outil favorisera « la libération de la parole » des victimes.
Alors qu'il évoque souvent les sévices subis à l'aide d'une poupée ou d'un jouet, l'enfant est ainsi enregistré par un enquêteur situé dans la pièce à côté. Ce dernier reprend alors « mot pour mot » ses déclarations. « L'enregistrement est une pièce de procédure soumise ensuite à l'appréciation d'une juridiction », rappelle le procureur de la République, Guirec Le Bras.
En Mayenne, 65 enfants ont été auditionnés en 2016 par la gendarmerie.
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