Aida Chancerel est née et a grandi en Bosnie-Herzégovine, dans un ville à 400 km de Sarajevo. La guerre éclate dans son pays natal lorsqu'elle a onze ans. Sa famille, sa mère et ses deux frères, sont de confession musulmane. Ils seront persécutés par les Serbes de Bosnie. « Ils ne voulaient pas des musulmans dans la Grande Serbie », se souvient Aida. Elle subi des tirs de mitrailleuse sur sa maison, a dû quitter son domicile. Son frère a été emmené dans un camp de concentration. « On a appris à courir en zig-zag pour éviter les snipers », rappelle-t-elle. Après deux ans de guerre, elle a rejoint son frère à Sainte-Suzanne, au village vacances, en tant que réfugiée de guerre. Elle n'a plus quitté la Mayenne. Elle livre ses sentiments sur le procès de Radovan Karadzic, le président des Serbes de Bosnie.
Un témoignage à retrouver dans l'édition du 31 mars du Courrier de la Mayenne.
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