La Chapelle-Anthenaise. Un patrimoine ferroviaire à redécouvrir

C'est en 1866 que la section de ligne entre La Chapelle-Anthenaise et Mayenne est inaugurée. Elle s'inscrit dans un vaste projet ferroviaire mené par la Compagnie de l'Ouest, destiné à relier Caen à Laval en passant par Flers et Domfront. En 1874, la ligne est prolongée jusqu'à Flers, complétant ainsi l'axe entre la Normandie et l'Anjou.

Ce chemin de fer joue alors un rôle central dans le transport de marchandises agricoles et industrielles, mais aussi dans les déplacements des voyageurs entre les bourgs ruraux.

Le déclin du rail en milieu rural

La ligne secondaire de La Chapelle-Anthenaise connaît un lent déclin après la Seconde Guerre mondiale. Le trafic voyageurs est définitivement interrompu en 1970, tandis que le transport de marchandises se maintient encore quelque temps, notamment jusqu'en 1992 sur la section locale. Des démarches de déclassement de la voie ont été entreprises dans les années 2000. Le dernier acte administratif de cette histoire ferroviaire s'est joué en 2007, date à laquelle les derniers recours ont été tranchés.

Une renaissance sous forme de voie verte

Une partie de l'ancienne ligne a été réaménagée en voie verte et intégrée à l'itinéraire de la Vélo Francette, itinéraire cyclable reliant la Manche à l'Atlantique.

Aujourd'hui, les habitants et visiteurs peuvent profiter d'un parcours agréable entre Ambrières-les-Vallées, Mayenne et La Chapelle-Anthenaise. Le tracé conserve par endroits les anciens ponts ferroviaires, les garde-corps d'époque, voire quelques bâtiments annexes, comme les maisons de garde-barrière.

Un patrimoine à redécouvrir

Ce passé ferroviaire fait partie intégrante de l'histoire de la commune. A l'heure où la mobilité douce et le tourisme vert sont à l'honneur, il est bon de se souvenir que la voie que l'on arpente à pied ou à vélo fut, autrefois, foulée par des locomotives à vapeur.