Alors que les subventions s'amenuisent et que les politiques migratoires se durcissent, l'association Mia Mia, qui aide à l'insertion sans distinction de statut (réfugiés, migrants…), se développe fortement et doit s'adapter. Lors de leur assemblée générale, samedi 1er mars, les adhérents ont planché ensemble sur la survie de la structure.
"Nous avons la volonté de continuer, déclare son unique salariée Valérie Vigouroux. Pour cela, nous avons besoin de 47 000 €. La majorité est destinée aux charges salariales et aux activités menées. Ce qu'on a en compte aujourd'hui nous permet de fonctionner. Mais si on n'a pas de nouvelles entrées d'argent annoncées cet été, on ne pourra pas garder le temps plein salarié."
La fréquentation des repas partagés a doublé
Alors Mia Mia doit employer ses forces dans la construction de dossiers pour les appels à projets et les candidatures à divers fonds. "On a aussi choisi de veiller encore plus à nos dépenses et de ne faire nos repas partagés une semaine sur deux, plutôt que chaque semaine." Mais la fréquentation de la structure croît (celle des repas partagés a doublé en 2024) et le temps administratif s'amenuise.
"Nous avons donc décidé de constituer un groupe de support, composé de six à huit personnes, pour assurer certaines tâches spécifiques comme la trésorerie et la relecture des appels à projets. Cela me permettra d'avoir davantage de disponibilité dans l'accueil et d'ainsi préserver notre convivialité."
Pratique : Adhésion et dons sur www.helloasso.com/associations/mia-mia
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