Gennes-sur-Glaize. Ils ont finalisé leur road trip en gyroroue

Simon Feiller, 35 ans, habite Gennes-Longuefuye depuis 2017 avec sa compagne Aurélie Eucheloup. Très sportive, cette joyeuse famille de baroudeurs est complétée par Manon, 7 ans.

"En 2020, c'est en visionnant, tout à fait par hasard, une vidéo sur YouTube qui montrait des personnes pratiquer la gyroroue, que j'ai trouvé cela génial et original. Ça me plaisait bien", sourit encore Simon quand il raconte cette découverte.

Sans attendre, il s'est donné les moyens de tenter cette nouvelle discipline. "J'ai pris six heures de cours à Sablé-sur-Sarthe et j'ai tout de suite investi dans cette drôle de machine. J'ai proposé à Aurélie de m'accompagner dans cette pratique, je lui ai donné une dizaine d'heures de cours durant l'été 2020. Et puis tout s'est enchaîné."

Dès lors, le couple a trouvé dans cette nouvelle passion un bon moyen de découvrir la région.

"Nous avons commencé par la Vélo Francette, en 2020. Le chemin de halage entre Laval et Château-Gontier a été notre premier terrain d'entraînement puis, à l'été 2021, sur le canal de Nantes à Brest, nous avons parcouru 400 km. Maintenant, c'est sûr, la gyroroue sera notre moyen d'évasion chaque été."

Découverte des paysages

En 2022, entre Angers et La Rochelle avec 457 km au compteur, ils ont découvert "des paysages merveilleux tout en croisant beaucoup de monde interloqué par ces montures". En 2023, ils ont choisi de suivre les voies de la Loire à vélo avec 500 km parcourus.

"Pour 2024, nous avons choisi le mois de juillet pour réaliser un road trip de 500 km entre Nantes et Saint-Malo avec un passage devant le mont Saint-Michel. Nous avons créé, depuis, notre chaîne YouTube intitulée May Wheel, pour partager notre passion avec d'autres aficionados de cette pratique", raconte l'intéressé.

Conscient que ce mode de déplacement trouve ses adeptes, Simon Feiller l'utilise souvent dans la vie de tous les jours. "Pour me déplacer dans Gennes je l'utilise, par exemple, pour aller chercher le pain. De toute façon, notre objectif est aussi de donner une bonne image de cette pratique, nous respectons la vitesse, notre but n'est pas de faire une course. Nous portons aussi des protections, mais ça c'est évident. Nous n'avons pas de projet de création d'association pour le moment mais ça peut vite prendre si nous sommes plusieurs. Nous avons déjà réussi à fédérer autour de nous, quelques amis et de la famille", annonce-t-il.

Simon et Aurélie prévoient de parcourir la Vélidéale, en Vendée, en 2025.