Le 1er décembre 2019, un individu en état d’ébriété avancée est interpellé par les forces de l’ordre à Changé (Mayenne). Conduit en cellule, l’homme, très énervé, frappe la porte de sa geôle et réclame une cigarette.
Le bas de porte est noirci
Vers 23h, l’alarme incendie se déclenche car le prévenu a mis le feu à son pantalon. Il prétexte avoir "quelque chose d’important à dire". Le bas de porte est noirci, ce qui lui vaut d’être jugé, ce jeudi 27 janvier 2022 par le tribunal de Laval, pour dégradation ou détérioration du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes, ainsi que pour ivresse publique et manifeste.
L’incendiaire va d’abord nier son identité puis, après enquête, être clairement identifié et obligé de reconnaître les faits.
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"C’est une exception"
Absent à l’audience de ce 27 janvier, il est représenté par son avocate Maître Labourel. Celle-ci va tout d’abord rappeler que les faits remontent à plus de deux ans puis décrire un homme aujourd’hui très différent : "Il était alors SDF et privé de ses enfants. Désormais, il travaille et donne satisfaction à son employeur… C’est une exception."
C’est en tenant compte de ces éléments favorables au prévenu que les magistrats prononcent une peine inférieure à celle réclamée par le ministère public : quatre mois de prison avec sursis, une obligation de soins et de travail.
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