L'abeille mène une dure vie, de nos jours. L'apiculteur amateur peine à garder en forme ses protégées, perturbées par les variations de température et trouvant péniblement le pollen naturel dont elles ont besoin.
2021 a été révélatrice. Une année catastrophique. "Pardonnez-moi l'expression, mais une année de merde", lâche Michel Bellanger, président de l'association des Abeilles mayennaises.
"Les bons gestes et les bonnes pratiques"
Ne pas baisser les bras, savoir s'adapter, voilà ce que propose l'association. Comment ? Par le biais de formations. Réparties sur quatre niveaux, de l'apiculteur débutant à l'éleveur averti, elles se déroulent à Évron, Laval et Mayenne, en fonction du nombre d'inscrits et de leurs préférences.
Le but est d'enseigner "les bons gestes et les bonnes pratiques", affirme le président de l'association. Savoir gérer les réserves, par exemple, en apportant des compléments alimentaires lorsque les abeilles n'ont plus de quoi se nourrir.
"Ça ne fera pas de miel, mais ça leur permettra de survivre", précise Michel Bellanger. Mais aussi reconnaître les maladies, contrôler le fonctionnement d'une ruche ou encore, pour les plus expérimentés, élever des reines pour créer de nouveaux essaims.
Remotiver les troupes
Ces formations ont aussi pour but de remotiver les troupes. "Certains ont subi de grosses pertes et sont découragés. D'autres ont peur de la situation sanitaire", analyse l'apiculteur passionné.
Lors de ces réunions, tout est mis en œuvre pour la protection des usagers. "On est souvent en extérieur. Le matériel est désinfecté régulièrement à l'eau de Javel, même hors période de crise sanitaire, pour protéger les abeilles. Je ne pense pas que le virus résiste à cela", plaisante-t-il.
"Les anciens diront : dans le temps, on mettait la ruche au fond du jardin et on y allait deux fois par an." Aujourd'hui, être apiculteur est plus complexe, mais pas impossible.
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