À bientôt 90 ans, Guy Goupil, ancien instituteur, très engagé dans la méthode Freinet, sort son deuxième ouvrage. Après Quand un soldat, dans lequel il relate son service militaire, Guy Goupil signe un livre sur son enfance : Ça s’est passé hier.
Né à Couesmes-en-Froulay (aujourd’hui Couesmes-Vaucé) en 1931, Guy Goupil raconte son enfance, de sa naissance à son entrée dans la vie d’instituteur, à sa sortie de l’école normale. "Je voulais que mes petits enfants et mes arrière-petits-enfants aient une notion de ce que leur vieux grand-père a vécu. À mon époque, on ne connaissait pas encore la radio. On a peine à y croire aujourd’hui. Comme le gaz et le butane ! Ça a tout changé."
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Retour sur trois guerres
Dans Ça s’est passé hier, Guy Goupil évoque la guerre 1870. "Ma grand-mère était domestique, elle a connu la guerre de 1870 et elle m’en parlait. Je rappelle les conditions dans lesquelles les Mayennais ont vu arriver les Prussiens."
Interne en 1943, Guy Goupil a suivi le cours complémentaire à Mayenne. "Les Allemands étaient dans le dortoir au-dessus du nôtre. En 1944, ils tiraient sur les avions alliés dans la cour de l’école. Ma mère est venue me chercher en mai car elle avait peur pour moi. Je garde un souvenir précis de l’arrivée des Allemands. Mon père, syndicaliste, avait la hantise d’être arrêté. Mon frère aîné a failli être arrêté en même temps qu’Arsène Doumeau ", se souvient-il encore, tout en se remémorant l’aide apportée par sa famille à plusieurs résistants.
Mauvais souvenir d'internat
De son internat, l’instituteur retraité a gardé un autre mauvais souvenir : celui du bizutage.
Le dernier livre de Guy Goupil parle aussi de la vie dans le petit bourg de Couesmes, du travail des artisans. "À l’époque il y avait 850 habitants. Aujourd’hui, après la fusion de Couesmes et Vaucé, il n’en reste que 120."
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