A la barre le personnage est haut en couleur : exploitant agricole, ce sexagénaire arrondit ses fins de mois dans une seconde activité : gérant de club libertin dans la campagne mayennaise. C'est pour cette dernière casquette qu'il comparaissait jeudi 12 février devant le tribunal correctionnel de Laval. Chef d'accusation : travail dissimulé.
C'est un jeune employé, chargé du service et de la musique, qui n'avait eu ni contrat, ni bulletin de salaire, qui a porté plainte auprès de la gendarmerie. Un contrôle de l'Urssaf a suivi et révélé trois autres travailleurs non déclarés : la compagne du prévenu, qui fait la vaisselle et le ménage, et un couple qui assure l'accueil, que l'accusé présente comme des clients et non des employés. « Je n'ai pas l'expérience des clubs libertins mais je ne pense pas qu'on puisse recevoir et s'amuser en même temps », a observé le président du tribunal Bruno Thouzellier.
Son avocat plaidera la non-intention. Le prévenu sera relaxé en ce qui concerne sa femme, mais sera déclaré coupable en ce qui concerne les trois autres "victimes”. Il est condamné à un mois de prison avec sursis, une contravention de 300 euros, et à verser 400 € à l'Urssaf et 300 € à son employé au titre de l'article 475-1 du code de procédure pénale.
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