Quel est le sentiment après cette course ?
Cela n'a pas été simple. Dès le début, on a été forcé de faire un arrêt à Brest. On était déçu de ne pas être dans le match pour bien figurer. Surtout, on n'était pas certains de pouvoir repartir. Mais c'était une super course.
En repartant de Brest, que vous êtes vous dit ?
Il a fallu se remotiver pour aller chercher la flotte. On était loin. On a changé nos plans en navigant plus vers l'Ouest. Le gros point positif reste la place (ndr : seizième). On a remonté treize bateaux.
Avant la course, l'un des objectifs était de fiabiliser le bateau. Est-ce le cas ?
On revient avec un bateau en bonne santé. On a pu emmagasiner de l'expérience. C'était bien d'être deux (ndr : avec son co-skipper Guillaume Le Brec). La course a été riche en enseignements. On va modifier un peu l'ergonomie du bateau. Je perds beaucoup de temps à déplacer les sacs de voiles.
Comment vous sentez-vous après quinze jours en mer ?
Je suis en super forme. Il y avait du monde à l'arrivée, c'était plaisant. J'ai emmené tout le monde faire un tour en mer.
Qu'est-ce qui change en IMOCA ?
Le bateau va beaucoup plus vite. On sent la différence, surtout physiquement. Le bateau tape plus. Mais on reste moins de temps en mer, ça compense. (ndr : Maxime Sorel avait mis 17 jours et 10 heures lors de sa victoire en 2017 à bord d'un Class40.)
Vous êtes donc satisfait de cette Transat Jacques-Vabre 2019 ?
Forcément, on voulait être sur le podium des bateaux à dérives droites et on termine cinquième. Il y a un peu de déception. Mais avec du recul, nous sommes satisfaits. L'objectif était de se faire la main et de se qualifier pour le Vendée Globe. C'est fait. On va pouvoir se concentrer uniquement sur la performance maintenant.
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