Pas de vacances dans le quartier Saint-Nicolas ! Cet été, le bailleur social Méduane Habitat y conduit trois chantiers de démolition.
Ils concernent les résidences Jules-Verne et Jean-Guéhénno, situées devant les écoles Jules-Verne et Badinter, ainsi qu’un local abandonné qui accueillait autrefois l’Institut de formation aux soins infirmiers.
Les deux premières démolitions ont été réalisées entre le 22 juillet et le 1er août et la troisième aura lieu en septembre.
"La Ville y réalisera des parvis ou des parkings"
« Ces bâtiments d’une cinquantaine d’années n’avaient plus leur vocation d’origine qui était de loger les instituteurs. Ils enclavaient les écoles devant lesquelles ils étaient situés. Ces réaménagements vont permettre de valoriser et sécuriser les établissements scolaires », déclare le responsable communication de Méduane Habitat, Vincent d’Agostino.
A la suite de ces démolitions, le bailleur social va rétrocéder les terrains vierges à la Ville de Laval. « La Ville y réalisera des parvis ou des parkings. Le but est d’améliorer la visibilité et l’accessibilité des écoles », assure-t-il.
Réouvrir le quartier sur la ville
Ces travaux ont été longuement pensés pour ne pas incommoder les riverains. « Les démolitions situées à proximité des écoles ont été faites en été afin de pas gêner les écoles. Il nous a fallu 24h pour démolir chaque résidence et moins de 48h pour nettoyer les lieux », explique Vincent d’Agostino.
Au total, ces réaménagements ont concerné treize familles qui ont du être relogées. « Nous les avons accompagnées pendant deux ans afin de leur proposer le logement qu’elles souhaitaient, qu’il soit dans le quartier ou non », ajoute-t-il.
40 millions d'euros sur six ans
Effectuées dans le cadre du projet Anru (Agence national pour la rénovation urbaine), ces rénovations urbaines auront, sur six ans, un coût total de 40 millions d’euros.
Elles s’inscrivent dans la politique de réhabilitation des quartiers périphériques. « Depuis deux ans, le quartier Saint-Nicolas est réaménagé. Il s’agit de repenser les résidences pour qu’il n’y ait aucune stigmatisation. Nous souhaitons fondre les bâtiments dans un ensemble et ainsi réouvrir le quartier sur la ville », affirme Vincent d’Agostino.
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